Inspiré par le génie des architectes à travers l’histoire, le photographe André Vicente Gonçalves a entrepris de capturer une partie de ce génie pour le monde dans sa dernière collection. Appelée «Fenêtres du monde», la collection se rapproche de ce que Gonçalves considère comme la source de la personnalité d’un bâtiment: ses fenêtres.
L’humilité – ou son absence – du propriétaire d’origine d’un bâtiment se reflète souvent dans les fenêtres du bâtiment. Les fenêtres rustiques d’une habitation rurale contrastent avec celles d’un palais, dont les propriétaires royaux démontrent leur puissance et leur richesse avec des fenêtres opulentes et clinquantes au design complexe et à la garniture dorée.
D’autres, suivant l’exemple de Frank Lloyd Wright, créent des bâtiments dont les fenêtres prolongent la ligne de vue des occupants bien au-delà des limites physiques de la maison pour englober la nature elle-même.Une petite vitre qui sépare l’extérieur de la civilisation à l’intérieur, un endroit sûr à travers lequel on peut voir le monde. La façon dont chaque architecte, chaque propriétaire a visualisé cette barrière a inspiré Gonçalves pour montrer la variété de cette vision. À travers les cultures, au fil du temps, les conceptions de fenêtres ont évolué, tout comme l’humanité elle-même. Cette évolution a formé la base de ce travail.Au cours de son étude, Gonçalves a découvert que non seulement les bâtiments ont une identité propre, mais que les villes ont aussi leur propre esthétique. Comme dans les bâtiments individuels, cette distinction montre le mieux son visage à travers les différentes fenêtres de la ville. En conséquence, Gonçalves a choisi de présenter son ravail par ville, en soulignant les différences subtiles qui séparent les fenêtres d’une ville d’une autre.Contemplez les fenêtres carrelées de Lisbonne et découvrez l’influence mauresque sur l’histoire de la ville. À Venise, les tons inspirés du soleil reflètent la chaleur et l’hospitalité de la ville. Les fenêtres des régions alpines s’inspirent des montagnes elles-mêmes, avec leurs arches, leurs pics et leurs scènes élaborées qui encadrent de nombreuses fenêtres.
Ce ne sont pas toujours les fenêtres les plus célèbres, ni les plus belles, qui racontent les meilleures histoires. Souvent, ce sont les fenêtres bien usées qui révèlent le mieux l’histoire d’un bâtiment. Un peu loin des premières fenêtres de l’humanité – de simples trous dans les murs d’un abri – les fenêtres des villes montrent comment cet élément architectural a pu être décliné.Retrouvez de quelle ville il s’agit sur le site du photographe : https://www.andrevicentegoncalves.com/windows-of-the-world-1/ et découvrez des dizaines d’autres fenêtres, glanées dans d’autres villes.